La cigarette électronique qui est désormais largement utilisée est-elle dangereuse pour la santé ? C’est la question que pose Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé du gouvernement Ayrault.
Présentée comme une solution pour arrêter de fumer, ou comme palliatif, la cigarette électronique qui est désormais largement utilisée commence à soulever des soupçons sur les effets possibles sur la santé de ses composants. Marisol Touraine a donc commandé une enquête à ses services.
La cigarette électronique est un gadget électrique qui simule l’acte de fumer en conservant la forme d’une cigarette à base de tabac. Elle produit une vapeur à la place de la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée (arôme de tabac blond, brun, de fruits, etc.) et contenir ou non de la nicotine. Il est par exemple possible de réduire progressivement le dosage de nicotine afin d’arrêter l’envie de fumer. À la différence de la fumée produite par la combustion du tabac, cette vapeur n’a pas l’odeur du tabac et est censée contenir moins de substances cancérigènes. Elle ne contient par exemple pas de goudrons. Mais me liquide qui est brûlé pour produire cette vapeur contient d’autres substances qui posent actuellement question sur leur dangerosité possible sur la santé :
Ce sont des solutions visqueuses généralement constituées de :
- 80% de propylène glycol (PG) et 20% de glycérine végétale (VG)
- d’arômes alimentaires artificiels ou d’extraits naturels
- optionnellement, de substances actives (typiquement, de nicotine) plus ou moins concentrées.
- parfois d’eau, d’alcools ou d’autres produits en faible quantité afin d’améliorer la qualité de l’ensemble du mélange.
Le fait d’inhaler régulièrement ces substances peut avoir des effets nocifs qu’il convient donc d’analyser.
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