Le 23 août dernier le professeur Roch Houot, hématologue clinique au CHU de Rennes, a injecté à un patient 63 millilitres (le volume d’une demi-tasse à café) d’une solution destinée à combattre son cancer. Son lymphome malin avait résisté à tous les traitements classiques jusqu’à maintenant.
Le principe de ce nouveau traitement expérimental est de modifier génétiquement les lymphocytes pour leur apprendre à reconnaître les cellules cancéreuses, contourner leurs systèmes de défense et les détruire. Ainsi transformés, les lymphocytes du patient deviennent des « CAR-T cells ».
Plus fort encore, une fois injectés, ces CAR-T cells vont se multiplier dans le corps du patient et ils ont aussi la capacité de persister pendant des mois, voire des années.
Ainsi ils assurent une surveillance immunitaire pour prévenir une éventuelle rechute. Ce sont de véritables médicaments vivants.
Pkus d’infos sur
https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-les-globules-blancs-du-patient-parcourent-18-000-km-pour-apprendre-tuer-des-cellules-5951782/amp
l’immunothérapie est très certainement l’avenir des traitements anticancéreux. Cette technique permet de limiter les effets secondaires en effectuant une destruction ciblée des cellules cancéreuses. De plus, comme cet article le mentionne fort justement, la rémanence des processus de destruction permet de limiter les risques de récidive. La seule problématique reste d’être capable de mettre en oeuvre ce type de traitement pour les différentes natures de cancer.